Le matériel
Je parle là bien sûr du cas où vous vous lancez dans un road trip en allant de campings en campings comme je l'ai fait moi-même. Voilà pourquoi il sera là question de la tente, du sac à dos et co... Si vous prenez un appart' ou optez pour les gîtes et hôtels, il est évident que vous êtes moins concernés par cet article. Mais jetez-y un œil quand même... Les parties consacrées au Sac à Dos , au Cash et au Reste devraient vous intéresser, je pense. =)
La tente
Choisissez la compacte et légère et comptez toujours au moins une place de plus que vous n'êtes à partir. Une deux places pour une personne, une trois places pour deux personnes et ainsi de suite. A moto, bannissez les tentes qui se déplient toutes seules en 2s. Elles sont bien trop encombrantes une fois pliées et préférez les tentes en dôme ou tunnel de randonnée.
Au passage quelques petits conseils utiles :
Au passage quelques petits conseils utiles :
- Arrimez votre tente toujours très fermement à votre sac à dos ou à votre moto. Les sangles ont tendance à se desserrer très vite à cause très vibrations et des routes bosselées. Il faut assurer les serrages avec un noeud de cabestan (le noeud de demi-boucle). Un cadenas ou un mousqueton évitera également à votre tente de ne finir dans le ravin ou dans le décor dans un virage, cas dans lequel tenter de la retrouver est vain ou inutile car elle sera alors endommagée et inutilisable.
- Pliez votre tente très soigneusement en essayant toujours de répartir au mieux le contenu du sac contenant la tente pliée. Cela est particulièrement important car en roulant le poids du sac comprimera le sac de la tente et si son contenu n'est pas réparti uniformément, aura tendance à tout envoyer sur la gauche ou la droite. Le sac de tente servant de base au sac la conséquence est immédiate. La base du sac est biaisée, et le sac penche donc du côté opposé ce qui a pour conséquences immédiates de provoquer des raideurs dans les bras, douleurs aux épaules, fourmillements dans les bras et mains. De plus la moto devient survireuse du côté où le sac penche et sous-vireuse du côté opposé. La prise au vent frontale augmente également. Sachant que dans mon cas, le sac pouvait pencher d'une bonne trentaine de degrés et faisait plus de 30kg (vérifié avant le départ) on imagine assez bien que cela ait put tirer un tantinet sur les épaules.
- Le sol dans les campings corses est très dur. Oubliez les piquets fournis d'origine et achetez en des renforcés.
- Pas la peine de s'embêter avec les tendeurs sauf si vous êtes exposés à un vent dominant et fort comme on en trouve au nord d'Ajaccio sur les villes du littoral.
- Enfin un marteau arrache-clou vous permettra de planter les piquets et de les retirer très facilement une fois enfoncés.
Le sac à dos
Si comme moi vous n'avez pas de sacoche, ni de top-case, vous n'avez alors pas le choix. Le Sac à dos de randonnée est votre seule option. Choisissez le grand (60L et plus), confortable, réglable et rigide quitte à y mettre un certain prix. N'oubliez pas que vous allez devoir le porter plusieurs jours et que son poids une fois rempli sera assez conséquent. Il faut que vous puissiez y stocker un grand nombre de choses : vos vêtements de rechange, votre tente, votre matelas, votre réchaud, votre popote et votre trousse à outils etc.... Vérifiez également que vous puissiez mettre des sangles au dessus ou en dessous du sac afin d'en accroitre la capacité de stockage.
Enfin en le chargeant assurez vous de bien répartir les charges :
Une fois à moto réglez correctement le sac pour l'ajuster à votre taille, faites reposer le sac sur la selle, serrez le sac au plus juste et essayez de rester assis le plus droit possible sur la moto. De cette façon vous vous fatiguerez moins vite et serez moins gêné par le sac.
Personnellement j'avais opté pour un Décat' Forclaz 70+10 Symbium 4. Les deux tiges d'acier lui confère une bonne rigidité, même si en cas de chute ça me semble assez risqué pour le dos. Et c'était même très voire trop risqué aux yeux de certains motards que j'ai rencontré en route... A ce titre, pour protéger mon dos j'avais une dorsale articulée et un blouson avec une dorsale en mousse par dessus. A chacun après de voir midi à sa porte.
Ce sac ne s'affaisse ni ne se déforme pas une fois rempli. Sa capacité de chargement de 70L est extensible à 80L via les sangles. De plus les élastiques sur le dessus et les anneaux pour les sangles sur le dessous permettent d'obtenir un volume de stockage final d'env. 100L. Enfin il dispose notamment d'un système d'amortisseurs conçu pour en faciliter le portage, il n'en est que plus confortable sur route bosselée.
Une semaine et 1000km après, mon dos et le sac ont tenu le choc en dépit de la trentaine de kilos qu'il faisait une fois plein. Seules mes épaules ont souffert quand la tente partait sur un côté et que le sac penchait du côté opposé. Un problème hélas difficile à contrer une fois en route ...
ATTENTION :
Moi, je vous dit ce qu'il en a été pendant mon voyage, mon ressenti personnel. Je n'ai pas chuté avec ce sac donc je ne sais pas vraiment quels auraient été les éventuels dégâts causés par les tiges d'acier, compte tenu du fait que j'avais des protections. Vous êtes prévenus et je ne saurais donc être tenu responsable des blessures éventuelles que vous auriez si vous le choisissiez et que vous chutiez avec.
Enfin en le chargeant assurez vous de bien répartir les charges :
- Le lourd au plus près du dos et en bas
- La tente fixée par des sangles en bas et bien placée au milieu
- le sac de couchage ou le matelas en haut du sac
Une fois à moto réglez correctement le sac pour l'ajuster à votre taille, faites reposer le sac sur la selle, serrez le sac au plus juste et essayez de rester assis le plus droit possible sur la moto. De cette façon vous vous fatiguerez moins vite et serez moins gêné par le sac.
Personnellement j'avais opté pour un Décat' Forclaz 70+10 Symbium 4. Les deux tiges d'acier lui confère une bonne rigidité, même si en cas de chute ça me semble assez risqué pour le dos. Et c'était même très voire trop risqué aux yeux de certains motards que j'ai rencontré en route... A ce titre, pour protéger mon dos j'avais une dorsale articulée et un blouson avec une dorsale en mousse par dessus. A chacun après de voir midi à sa porte.
Ce sac ne s'affaisse ni ne se déforme pas une fois rempli. Sa capacité de chargement de 70L est extensible à 80L via les sangles. De plus les élastiques sur le dessus et les anneaux pour les sangles sur le dessous permettent d'obtenir un volume de stockage final d'env. 100L. Enfin il dispose notamment d'un système d'amortisseurs conçu pour en faciliter le portage, il n'en est que plus confortable sur route bosselée.
Une semaine et 1000km après, mon dos et le sac ont tenu le choc en dépit de la trentaine de kilos qu'il faisait une fois plein. Seules mes épaules ont souffert quand la tente partait sur un côté et que le sac penchait du côté opposé. Un problème hélas difficile à contrer une fois en route ...
ATTENTION :
Moi, je vous dit ce qu'il en a été pendant mon voyage, mon ressenti personnel. Je n'ai pas chuté avec ce sac donc je ne sais pas vraiment quels auraient été les éventuels dégâts causés par les tiges d'acier, compte tenu du fait que j'avais des protections. Vous êtes prévenus et je ne saurais donc être tenu responsable des blessures éventuelles que vous auriez si vous le choisissiez et que vous chutiez avec.
Le matelas
Rouler longtemps à moto fatigue beaucoup. D'autant plus quand on est chargé comme un mulet et couvert comme un ours un jour d'été... On a chaud, on transpire, le sac nous tire sur les épaules et le dos s'en prend un coup à chaque surprise que nous réserve le revêtement de la route. En un mot à la fin de la journée, on est littéralement crevé. Et il faut donc pouvoir bien se reposer...
Optez de préférence pour un matelas gonflable de randonnée et Trek. Ca prend moins de place qu'un matelas en mousse, c'est plus léger et tout à fait confortable. Côté épaisseur, plus c'est épais mieux c'est.. Notez qu'ils sont dits "autogonflants" mais en pratique vous gagnerez du temps à les remplir manuellement à la bouche. De toute façon, il faut toujours finir de les remplir soi-même pour ajuster la pression à nos besoins alors ... Comptez entre 20 et 150€ selon les marques et modèles.
Optez de préférence pour un matelas gonflable de randonnée et Trek. Ca prend moins de place qu'un matelas en mousse, c'est plus léger et tout à fait confortable. Côté épaisseur, plus c'est épais mieux c'est.. Notez qu'ils sont dits "autogonflants" mais en pratique vous gagnerez du temps à les remplir manuellement à la bouche. De toute façon, il faut toujours finir de les remplir soi-même pour ajuster la pression à nos besoins alors ... Comptez entre 20 et 150€ selon les marques et modèles.
Le sac de couchage
Conseillé et pourtant pas obligatoire tant il fait chaud en Corse l'été. Je me suis contenté plusieurs jours d'affilé de dormir à même le matelas sans prendre la peine de déplier le sac de couchage, en étant juste vêtu d'un T-shirt et d'un jean. Maintenant si vous êtes frileux, ou juste par sécurité, investissez dans un sac de couchage prévu pour les 15-20°C.
La prise européenne de camping dite prise P17
Obligatoire pour faire charger vos appareils électriques et notamment le téléphone portable. On en trouve pour 30 à 50€ en grandes surfaces et parfois entre 5 et 15€ sur Internet et dans les magasins de bricolages. Certains campings peuvent vous en prêter une contre une caution, généralement un chèque de 50€. Toutefois le mieux est encore d'avoir la sienne. On ne sait jamais vraiment à l'avance si le camping en prête ou s'il en aura une de disponible et étant motard, on a un besoin impératif d'avoir au moins un téléphone chargé. Une rallonge et une multiprise vous permettront aussi de faire charger vos autres appareils simultanément : appareil photo, pc portables, lecteurs mp3 ou autres...
Du cash
Non, ce n'est pas une blague ! Il faut toujours avoir un minimum de cash en poche en Corse et pour cause, tous les commerces ou campings n'acceptent pas toujours la CB... Et il n'est pas toujours aisé de trouver un distributeur de billets, hormis dans les "grandes" villes... Ayez toujours au minimum env. 100€ de cash par sécurité. Et profitez d'un arrêt dans une "grande" ville pour retirer dès que vous atteignez ce seuil. Un chéquier est bien entendu une sécurité supplémentaire.
Le reste
Nous allons maintenant voir ce qu'il peut aussi être intéressant d'avoir dans le sac à dos ou dans la poche...
- La moto :
Et encore heureux ! Ca ferait désordre de partir pour un road trip à moto avec une trottinette quand même ! Plus d'infos sur la mienne ici. - Les protections :
Blouson, dorsale, casque, gants, bottes et co ... La totale ! Y a que les corses locaux qui ont le privilège ou l'inconscience de rouler en T-Shirt, short et sandales. Dites vous juste que contrairement à eux, vous ne connaissez pas la route et qu'elle n'est pas toujours très sûre... En plus de ça, transpirer vous fera du bien. C'est l'été, il est temps de suer un peu et de faire du sport (surtout pour les filles). Ouvrez quand même un peu le blouson, histoire de ne pas cuire à l'étouffée et préférez un intégral bien aéré ou au pire un casque convertible (semi-jet). Un blouson et des gants d'été seront aussi appréciables. A noter au passage qu'un bandana ou un tour de cou léger protégera le cou et la nuque des coups de soleil. J'en sais quelque chose... Le cou (la nuque notamment) était le seul endroit en dehors des poignets (à la jonction des manches du blouson et des gants) où j'ai chopé un coup de soleil à chacun de mes road-trips. Forcément à force de rouler en plein soleil, y a un moment où le soleil finit par taper un peu fort... - Une carte et la boussole :
Obligatoires, pour tenir la distance et ne pas se perdre dans une des innombrables routes qui parcourent la Corse. Les plus "trouillards" ou adeptes de gadgets opteront aussi pour un GPS... Bien pratique il est vrai pour donner sa position en cas d'accident ou de panne. Privilégiez dans ce cas là les modèles qui disposent d'un support pour le guidon, d'un écran rétro éclairé et sont utilisables même par forte luminosité, et ce avec des gants de motos. Aujourd'hui la plupart des téléphones "Ail Tek" sont d'ailleurs dôtés d'un GPS. Cela peut tout à fait suffire dans le cadre d'un road-trip, tant que l'on est pas du genre à flipper dès qu'on n'a plus carte ou l'écran du GPS sous les yeux... Toutefois privilégier dans ce cas les applis GPS disposant d'une cartographie téléchargée sur la carte mémoire afin de ne pas utiliser à outrance votre forfait "data" avec la connexion 3G/4G. D'une ça vous évitera les dépassements de quota et de deux on ne capte pas toujours le réseau suivant l'endroit où on se trouve (et j'ai pu le vérifier par moi-même à 2 ou 3 reprises en Corse sur certaines routes de montagne).
A noter pour les Geeks/ou et les motards voulant donner à leurs proches la possibilité de les suivre en temps réel au cours de leur voyages via Internet ou sur leur site web qu'il existe des balises GPS (telles que la Spot par exemple) qui en général moyennant un abonnement permettent d'assurer cette fonction et donnent donc la position à des intervalles réguliers et programmables.
Quoi qu'il en soit GPS ou pas, une carte papier et une boussole restent très vivement conseillées. - Le guide du Routard en Corse :
Un petit livre bien pratique qui donne déjà une base solide pour s'organiser un voyage en Corse, connaitre des coins sympa, ou se trouver un logement ou un resto à la dernière minute parfois aussi. Conseillé voire même indispensable... - Une trousse de premiers secours :
Les routes corses sont parfois assez dangereuses et changeantes. Dans la même journée, il est tout à fait possible de passer x fois de routes larges et roulantes semblables à des autoroutes à des routes de montagnes étroites, sans visibilité, cabossées et à flanc de falaise. Une trousse de premiers secours bien fournie avec des bandages et co. aidera en cas de chute ou d'accidents. On en trouve de toutes prêtes dans les magasins de sport ou en grandes surfaces.
A noter que bien évidemment, il faut faire attention aux dates de péremption de certains produits inclus dans ces trousses (et qui sont donc à renouveler en temps utiles) et que ça ne remplacera pas une expérience concrète. Bref, ça ne sera réellement utile et utilisable en cas de besoin que si on sait déjà faire un bandage etc... Donc avant de partir, vérifiez le contenu de votre trousse de premier secours et que vous savez comment l'utiliser. Ça a l'air évident comme remarque mais c'est tellement évident que ça peut arriver en cas de pépin avec le stress, la panique etc... A ce titre, une formation de premier secours serait bien sûr un plus à envisager, surtout en cas de voyages en groupe.
Enfin dernier point puisqu'on parle de bandages, pansements et co, je ne saurais trop conseiller le fait d'avoir un tube de vaseline dans la trousse de premier secours pour les coupures et autres plaies en tous genres ne nécessitant pas de se faire recoudre, ainsi qu'un anti-adhésif à sparadrap. Un peu de vaseline à même la plaie, sous la compresse et le bandage ou sous le pansement limitera les risques d'irritation et de réouverture de la plaie en limitant les frottements et accessoirement facilitera grandement les choses quand il faudra changer le pansement ou le bandage car elle aura empêché le sang de passer à travers les compresses, bandages et pansements et donc à la croute de se former à travers et/ou par dessus tout ça. Autrement dit, on n'a pas à tout arracher quand on refait le pansement/bandage (et ça l'air de rien c'est vraiment très appréciable). L'anti_adhésif quant à lui permettra de dissoudre la colle des pansements et sparadaps de sorte qu'on puisse les enlever sans effort et sans douleur. - Une trousse à pharmacie :
A prévoir au minimum : de la crème solaire, une pommade pour les coups de soleil (par exemple de la Biafine), une pommade (de l'Eurax par exemple) contre les démangeaisons de piqûres d'insectes et de moustiques notamment (nombreux et voraces dans les campings), des pansements pour les ampoules et un antiseptique pour les petites blessures du quotidien. - Du répulsif à moustiques :
Je l'ai dit les moustiques en été sont nombreux et voraces dans les campings corses. Aussi si vous ne voulez pas finir couverts de boutons, investissez dans une bombe de répulsif ou des bougies anti-moustiques. Sur l'île, on en trouve fort heureusement dans toutes les grandes surfaces.
J'ai eu l'occasion depuis mes road trips d'essayer un spray répulsif que j'ai trouvé en pharmacie: le "Insect Ecran pour Zones Infestées". Ca sent un peu mais pour ce qui est des moustiques, c'est très efficace et ça protège plusieurs heures. - Une trousse à outils :
Hautement conseillée, on n'est jamais à l'abri d'un pépin mécanique ou d'une crevaison. Son contenu dépend de votre type de moto. Je n'ai pas de conseil à vous donner à ce niveau là. En ce qui me concerne, je ne suis pas un exemple à suivre... Ma trousse à outils se limitait à une bougie de rechange, une clé à bougies et deux pinces Leatherman (une Wave et une Skeletool CX Carbon). Heureusement je n'ai pas eu le moindre pépin au cours de mon road-trip.
J'ai depuis ajouté à ma liste personnelle un jeu de clé allen, un jeu de clé Torx, une clé ou tournevis à cliquet avec l'ensemble des embouts requis sur ma moto et un jeu de fusibles et d'ampoules de rechange. A noter que dans leur genre, les outils multifonction de poche du genre des Topeak Alien sont très pratiques (j'en ai deux --> l'Alien 1 et l'Alien 2) car ils regroupent une sélection assez complète des outils que je viens d'évoquer (clés Allen, Torx etc...) pour une moto ou un vélo. - Une bombe anti-crevaison ou un kit de réparation de pneu :
A voir selon les envies et besoins de chacun à ce niveau là. Il est évident que la question dépend en grande partie du type de pneus (tube-less ou tube-type / sans ou avec chambre à air) et du type de routes pratiquées (grandes routes bien lisses ou petites routes cabossées et chemins de campagne voire Offroad sur les pistes autorisées pour les plus téméraires). Il n'empêche qu'on n'est jamais à l'abri de tomber sur un clou au fil des virages donc il est toujours mieux d'avoir de quoi réparer, ne serait-ce que temporairement, pour avoir le temps de rejoindre la ville la plus proche pour faire réparer le pneu endommagé et ne pas rester coincé sur place dans un col de montagne ou ailleurs.
Donc à ce niveau là une bombe anti-crevaison, un jeu de démonte-pneu avec une chambre à air de secours et une pompe à air ou un gonfleur à cartouche de CO2, un kit de réparation tube-less ... Toute solution adaptée est bonne à prévoir. A titre d'exemple, un des solex que j'avais croisé à Bonifacio avait explosé son pneu avant lors de l’ascension du Col de Bavella et avait fait une réparation de fortune avec du scotch US pour colmater la fuite et pouvoir regonfler son pneu. - Un couteau ou une pince multifonction :
C'est tellement pratique que ça vous servira à tout bout de champs sans même que vous ne vous en rendiez compte. Choisissez de préférence un modèle parmi les grandes marques : Leatherman ou Victorinox notamment ... Question de fiabilité et de qualité. - Un couteau d'urgence :
Plus un accessoire qu'un élément de sécurité réellement indispensable, vu les outils que je viens déjà d'évoquer et qui peuvent remplir plus ou moins les mêmes fonctions. Il n'empêche que cet outils de secours peut aider en cas d'accidents. Il s'agit essentiellement de couteaux avec pointe brise-glace, une lame coupe-ceinture/sangle et une lame conventionnelle. On en trouve de toutes les formes et pour toutes les budgets. Certains ont l'apparence de couteaux classiques, d'autres sont des couteaux mutli-fonctions, d'autres sont des crochets arrondis avec des encoches-outils dans leur manches etc... Bref à chacun de voir selon ses envies et son budget. - Un gilet fluo de visibilité :
Honnêtement personnellement je n'en suis pas très fan mais en dehors de toute polémique ou débat sur le côté esthétique ou pratique de cette "chose", il faut admettre qu'en cas de brouillard, de pépin mécanique sur le bord de la route ou d'accidents (qu'on soit impliqués ou non) ça peut aider à se signaler et à éviter donc de potentiels accidents. Cela ajoute donc en sécurité dans certains cas de figures. A voir donc selon les envies de chacun... - Un bidon d'huile moteur :
Surtout si vous avec une moto 2T songez bien que vous ne trouverez pas forcément partout de l'huile adaptée (de la 100% synthèse dans mon cas). Un bidon d'1L vous évitera ainsi de tomber en panne en vous permettant de refaire le plein de votre bidon d'huile ou de votre réservoir d'essence si vous n'avez pas le graissage séparé. Pour ceux qui comme moi ont un 2T et sont des adeptes des lubrifiants Motul, une boutique en vend à Ajaccio près de l'ancienne gare. Sinon les stations essence Shell vendent de la Castrol pour 2T en 100% Synthèse. - De la graisse pour la chaine :
Si vous avez un cardan pas la peine de vous en soucier mais sinon pensez à graisser régulièrement votre chaîne. La fréquence du graissage dépend de votre moto. Là encore toutes les stations services n'en ont pas et bien souvent vous ne trouverez pas votre graisse ou huile favorite. Alors pensez à en prendre une bombe ou un tube avec vous en sécurité.
Pour info, j'ai depuis mes road-trips eu l'occasion d'essayer la graisse en tube pour chaîne et j'avoue en être très content. Ça prend nettement moins de place que de la graisse en Spray et ça lubrifie très bien en limitant un peu les projections sur la jante comparé à la graisse en spray. Bref c'est parfaitement adapté aux road-trips. Certains de mes amis utilisent de la ELF Chain Paste, j’utilise pour ma part de la Motul C5.
A noter l'existence de systèmes comme le ScottOiler ou les patins en graphite CarbonForBikes qui assurent aux motos compatibles qui en sont équipées une lubrification en continue de la chaîne et dispensent donc de se trimbaler un tube ou spray de graisse pour chaîne. En cas de longs road-trips ou même au quotidien pour des trajets longue distance fréquents, ça fait partie des accessoires à étudier de près. - Une gourde :
Là chacun fait comme il veut et ce ne sont pas les possibilités qui manquent... Pour ma part j'ai opté pour une gourde en alu de 1,5L avec étui isotherme et une paille semblable à celles utilisée pour les poches à eau. L'avantage ? C'est robuste, léger et ça permet de boire un coup même avec le casque alors qu'on roule ou alors sans avoir à sortir la gourde du sac, ni même poser le sac. Il suffit de passer la durite/paille le long de la bretelle du sac à dos pour glisser la pipette près du casque, voire même dans le casque pour pouvoir la mordre et boire un coup en roulant. Pratique... Et ça permet de garder la boisson au frais. - La popote et le réchaud :
La popote est à choisir en fonction du nombre de personnes que vous êtes à partir ou avec combien de personnes vous la partagez. Pour le réchaud, c'est pas les choix qui manquent aussi bien en taille, puissance, poids et budget. Aucun souci pour ce qui est de trouver des bouteilles de gaz pour le camping sur l'ile. Il y en a dans toutes les grandes surfaces. Même si une petite bouteille m'aura été plus que largement suffisante pour une semaine. - Un téléphone portable :
Veillez toujours à sa bonne charge, surtout quand vous partez en solo. Vous ferez parfois plusieurs kilomètres sans voir quiconque selon la route que vous prenez et l'heure. Là encore en cas de problème, c'est le seul moyen d'alerter les secours. Sans compter qu'avec les ravins, le maquis et la forêt, il est tout à fait possible de finir dans le décor sans que personne ne le remarque.
Installer une prise USB sur la moto ou avoir un chargeur solaire avec le panneau solaire fixé sur le sac à dos (et oui ne soyez pas si dubitatifs... Ca existe bel et bien ce genre de choses et de sac à dos) sont des solutions viables permettant d'assurer une charge continue du téléphone ou alors en cas de dépannage. La question de l'autonomie du téléphone se pose d'ailleurs cruellement avec les smartphones qui ne tiennent guère plus d'une journée ou d'une après-midi en usage Data/GPS pour beaucoup. Pour palier à ce problème il est aussi possible d'investir dans 1 ou 2 batteries supplémentaires, voire de plus grande capacités ou plus simplement d'opter pour un téléphone tout simple à l'ancienne (en remplacement ou en complément du smartphone) qui tiendra quant à lui facilement une semaine avec une charge. - Une lampe frontale :
Très pratique pour voir tout en ayant les mains libres, elle vous servira également en cas de pépins la nuit pour être vu sur les routes ou réparer votre moto (penser à se munir d'un gilet fluo pour ce genre d'éventualité n'est peut-être pas superflu comme dit plus haut...). Privilégiez les modèles à LED, ils ont une meilleure autonomie et offrent cependant une excellente luminosité et une bonne portée. Côté budget et modèles, encore une fois ce n'est pas le choix qui manque.
Bien évidemment une mini lampe de poche peut aussi tout à fait convenir mais sera moins un peu pratique pour bricoler ou pour lire dans la tente (impossible d'avoir les mains libres avec). A noter que certains modèles à led SMD haute puissance peuvent fournir un éclairage étonnamment puissant avec un faisceau qui peut parfois porter très loin.
Ainsi depuis mes road-trips j'ai eu l'occasion d'en acheter deux de ce genre, toutes deux données pour la même luminosité (120lm) à savoir une Varta et une Stanley Fatmax. Et vraiment j'ai été impressionné par le résultat. Ça s'explique tout simplement par le fait que les led en plus de leur consommation minime ont une lumière très concentrée au sein de leur faisceau. Ainsi la Fatmax avait un faisceau très étroit (8° de mémoire) et une portée qui au visu devait flirter sans problème avec les 200m promis sur l'emballage. La Varta éclairait moins loin (entre 50 et 80m je dirais) mais avait un faisceau beaucoup plus large (un peu à la manière d'un phare anti-brouillard face à un plein-phare / longue portée), en plus de disposer de deux modes ("Eco" - env. 20lm et "Full power" - 120lm). Il était donc normal que sa portée soit moindre. Bref ces deux lampes de poche se sont montrées tout à fait convaincantes (en plus d'être antichoc et étanches) même si elles correspondaient à des usages différents. - Une paire de jumelles :
Pas obligatoire mais conseillée ... Vous pourrez ainsi mieux apprécier les paysages et la nature qui s'offrent à vous. - L'appareil photo :
Là non plus ce n'est pas obligatoire mais avouez que cela serait bête de ne pas prendre des photos tant la Corse mérite son nom d'Île de Beauté ! - Le maillot et une serviette :
Y a des plages magnifiques, ce n'est quand même pas pour rien ! A vous de savoir trouver le temps d'en profiter... =) - Des affaires de rechange
- De la nourriture :
Pas de quoi remplir un frigo ou tenir 15 jours dans le désert bien sûr, mais juste de quoi se faire un ou deux petit repas vite fait avec le réchaud le soir une fois arrivé au camping, par sécurité. A moins que nous préfériez aller au resto, et là tout dépend de votre budget. Songez également que suivant l'heure à laquelle vous arrivez au camping, si vous n'avez plus rien de côté et ne voulez pas aller au restaurant, le temps que vous montiez la tente les magasins et grandes surfaces pourraient fermer. A vous donc de gérer votre voyage... - ...